La vie est jeu et nous y jouons tous de différentes façons. Par exemple, les sportifs avec leur corps et leur mental et les personnes comme moi au moment où j’écris, avec mon cerveau et mon clavier grâce auxquels je joue la musique des mots.
Les jeux Olympiques antiques
Les premiers Jeux Olympiques ont eu lieu en 776 avant Jésus-Christ à Olympie, petite ville située dans le Péloponnèse, au sud de la Grèce. Bien que ce lieu soit distinct du mont Olympe (situé au nord de la Grèce), il partage avec Olympie un lien sacré et religieux. En effet, les Jeux étaient à l’origine une célébration en l’honneur de Zeus (dont la demeure était le mont Olympe, lieu mythique dont parle Homère et qui n’a peut-être géographiquement rien à voir avec le plus haut sommet de la Grèce), et les athlètes y concouraient pour gagner des faveurs divines et les lauriers de la victoire.
Les trois points communs entre les jeux Olympiques et l’Hermétique
Selon mon interprétation libre, j’avance que les jeux Olympiques et l’Hermétique ont trois points communs : l’union du Corps et de l’Esprit, la transformation personnelle et la diffusion de la Lumière.
L’union du Corps et de l’Esprit
Cette notion d’équilibre entre les dimensions physique et spirituelle de l’Être est tout aussi présente en Hermétique que dans l’entraînement du corps, plus particulièrement pour les jeux Olympiques, car cet entraînement sportif, au-delà de la compétition, est accompagné (en théorie) par un esprit noble, équilibré et respectueux de tous. L’athlète olympique cherche à atteindre un équilibre Corps-Esprit, reflétant ainsi l’idéal hermétique de l’unité et de l’harmonie Céleste-Terrestre. Les deux se travaillent tout au long de nos années d’existence et se révèlent petit à petit, à force de pratique et de réflexion.
La transformation personnelle
Lorsque nous cherchons à soulever le voile de l’Hermétique, c’est le plus souvent parce que nous sommes en quête d’une compréhension claire de l’Existence et, en premier lieu, de notre propre existence. Cette compréhension nous amène obligatoirement à un changement de conscience, à une transformation personnelle profonde, qui transcende notre Être, c’est-à-dire qui l’élève au-delà de ses limites ordinaires. Il en est de même pour l’athlète olympique, qui passe par une métamorphose physique, mentale et émotionnelle lors de ses entraînements.
La diffusion de la Lumière
Symbole de connaissance, d’élévation et de connexion avec le Divin, la Lumière est, selon l’Hermétique des lettres de ce mot, « le Féminin manifesté dans un Mouvement d’Amour » perpétuel qui nous éclaire, nous enseigne sur les deux plans, le Céleste et le Terrestre, le Conscient et l’Inconscient. Ainsi, la Lumière représente l’Amour et la Connaissance, qui nous permettent d’évoluer (ce mot sera défini dans le Dictionnaire en cours de rédaction). Côté olympique, la Lumière est représentée par la flamme allumée à Olympie et portée jusqu’à la ville hôte des Jeux, symbolisant la pureté, la paix et la lumière de l’esprit humain (en Hermétique, la flamme est le « feu de l’Âme »). Dans les deux contextes, la Lumière symbolise la puissance (du corps et l’élévation spirituelle), autant que la pureté.
Le jeu qu’est la Vie
Selon sa décomposition lettre à lettre, le mot « Jeu » nous parle du Divin « 10 » (avec le « J », dixième lettre de l’alphabet), exprimé sur les Trois Plans (Céleste, Humain, Terrestre) et de l’Union des Principes originels opposés (« U »). En plus clair, le jeu parle de la réunification du Céleste et du Terrestre au travers de l’Humain par l’équilibre Inconscient-Conscient.
Lorsque nous expérimentons la Vie au travers des divers événements de notre quotidien, nous « participons à des activités déterminées », ce qui est une des définitions du mot « Jeu » en langage courant. Nous cherchons, nous testons, nous obtenons des résultats qui nous poussent à recommencer, à relancer les dés, à rejouer jour après jour ce jeu qu’est la Vie.
Tout ceci pour dire, et je sais bien que c’est plus facile à dire qu’à vivre (mais qui ne tente rien n’a rien), que la Vie est un jeu. Et que pour cette raison, nous pouvons la vivre de façon plus détendue, sans nous prendre autant au sérieux. Qu’elle soit symbolisée par un travail à responsabilités ou par des jeux Olympiques, elle reste une série d’expérimentations qui mènent à l’enseignement de qui nous sommes, de notre « Je ». Les Âmes que nous sommes ont en effet à apprendre de la Vie et c’est pourquoi nous existons : pour jouer le « Je » du « Jeu » de la Vie…
Et qui sait, les jeux Olympiques et l’Hermétique sont-ils plus liés qu’il n’y paraît ?
Photo C Edrei