Comme annoncé dans le précédent article, voici huit exemples d’analogies issues de l’Hermétique du Réel qui vous permettront de clarifier mes propos et de vous permettre d’activer en vous la recherche des analogies que vous vivez. Le Nombre « 8 » étant le celui de l’analogie…
L’arbre est une analogie un peu magique
Quand nous l’observons, nous voyons surtout un tronc et un ramage qui s’élève dans le ciel. Nous apercevons aussi des racines, mais pas toutes. Là se situe l’analogie, car ses racines sont tout aussi importantes en volume et en tant qu’éléments vitaux que ses branches, ses feuilles et ses fruits. En effet, il croît à l’extérieur, tout en allant puiser ses nutriments dans la Terre (qui est aussi le « Ter » et donc le « Trois », Nombre symbolique), dans cet environnement non visible à nos yeux. Mais ce n’est pas parce que cet environnement nous est invisible qu’il n’est pas essentiel : c’est justement dans cet endroit-là (Endroit ; tout comme dans notre Envers, notre Inconscient) que l’arbre puise une grande partie de ce dont il a besoin pour vivre et grandir. C’est aussi au sein du « Trois » (la Terre donc) qu’il communique en partie avec les autres végétaux. Pour compléter, le dessin de l’arbre de vie représente le haut et le bas de ce symbole avec autant d’ampleur et en volumes similaires ; il n’y a là aucun hasard.
La maison
Ce lieu qui nous protège (même si c’est un appartement ou une tente, c’est le concept qui compte en l’occurrence) représente une analogie avec notre Être. La maison, c’est chez nous ; notre Être, c’est aussi chez nous. Le toit de la maison est souvent en forme de triangle, comme le « A » (Lettre qui symbolise les polarités célestes opposées, à l’origine de toute vie) et il nous abrite. Sous sa protection, nous sommes en confiance, parce que nous sommes en nous. Le mot « Confiance » signifie bien « se fier à l’Inconscient, à l’intuition, à notre « petite voix » intérieure » (il est défini dans le Dictionnaire en cours) : c’est donc nous-même. Et le toit de notre maison représente la Trinité (nous, enfant du « 1 » et du « 2 ») issu du Féminin du Créé (« O ») et de l’Inconscient (« i »).
Le jour et la nuit
Que serions-nous sans le cycle existentiel des jours et des nuits ? Nous ne pourrions pas vivre d’expérience humaine, puisque l’Humain a besoin du jour pour expérimenter dans la Matière, l’Endroit, et de la nuit pour se reposer et se ressourcer dans l’Envers. Le mot « Jour » représente l’expression de l’Amour par le « Je » humain dans l’Endroit (notez que les mots « Jour » et « Amour » sont très proches) et le mot « Nuit » exprime l‘Incarnation du « 8 » dans le sommeil, c’est-à-dire l’autre face de notre Réalité. C’est au travers des connaissances puisées dans l’Envers (la nuit) que nous développons nos connaissances dans l’Endroit (le jour) et que nous décryptons l’Hermétique du Réel.
Le chien et le chat
Ils sont des animaux qui, rien qu’avec leurs deux Lettres initiales, « Ch », nous parlent de la Création non manifestée ou inconsciente qui engendre une analogie. Le premier, fidèle compagnon de l’homme, met son énergie au service de son maître : il nous apprend à être dans l’attention de l’autre. Le second, compagnon plus indépendant, nous enseigne, de par ses comportements, qu’il est important de prendre le temps d’accéder à notre Inconscient pour s’éclairer sur notre existence ; n’est-il pas tout le temps en train de faire ce que nous appelons des « siestes », qui sont sûrement des temps pendant lesquels il se « connecte » à l’Envers du Réel ?
La pie et l’oie
Encore des animaux, cette fois-ci, des oiseaux, en très bref : des « Oi – Haut », des Êtres qui entendent le Céleste.
La pie, au plumage noir et blanc, nous parle de l’analogie Yin-Yang, donc des polarités originelles célestes et de notre double conscience (puisque « tout est double »). Son nom, « Pie », est une autre analogie avec le Nombre Pi (3,14, rapport entre la circonférence d’un cercle et son diamètre ou entre la superficie de ce cercle et le carré de son rayon), faisant ainsi référence au Cercle des Nombres créant toute réalité. Et enfin, la pie jacasse, comme les Hommes, pour nous révéler les secrets de l’Envers dans notre Endroit…
Quant à l’oie, ce n’est pas anodin (puisque le hasard n’existe pas) si elle a été choisie comme symbole pour le jeu dit « de l’oie » (qui date, soit dit en passant, d’au moins quatre siècles). Elle est, elle aussi, un oiseau sacré et représente l’union du Féminin du Créé (« O ») et de l’Inconscient (« i ») exprimée (« E »). C’est pour cela que sa case, dans le jeu, permet de rejouer, car elle entend, comprend et dévoile l’Hermétique. Il n’aurait pas été possible de mettre, par exemple, un coq à la place dans le jeu de l’oie, lequel est trop « ancré » dans l’Endroit.
Le travail
Non, le travail n’existe pas pour nous faire souffrir, comme il est courant de l’entendre dire. En très bref, il est le « Trois – Vers – Le – V – Aille », le « V » étant l’Union de notre Dualité terrestre. Il est ainsi une analogie entre la Matière que nous devons transformer (peu importe que ce soit un brouillon en texte, du sucre en caramel ou des briques en maison) et notre mental qui réfléchit pour y parvenir. Ce « jeu » entre la Matière et notre mental est une union. Vous remarquerez que, quelles que soient les organisations de sociétés humaines, nous sommes obligés de travailler pour subsister, car le travail représente la réalité de ce que nous avons à vivre dans l’Endroit pour évoluer dans nos deux champs de conscience Endroit et Envers. Le travail existe donc pour nous faire grandir et réaliser le « V » de la Vie, c’est-à-dire la Dualité unifiée.
La pyramide
Voici une analogie de l’Hermétique du Réel, un peu mystérieuse, particulière, celle de l’Être Humain avec la pyramide. L’Humain est Matière (Nombre « 4 ») et, pour s’élever à la Conscience, il passe au « 5 », à l’Incarnation. Une pyramide a quatre côtés qui, lorsqu’ils s’élèvent par leur centre, forment une pyramide. Nombre de peuples l’ont déjà compris à travers le monde. En effet, il existe des milliers de pyramides de tailles différentes, pas seulement en Égypte, mais aussi en Chine, au Japon, au Mexique, pour ne citer que ces pays (il y en avait même une à Cherbourg et à Nice, en France, qui ont été détruites avant le XXe siècle). Il semble que certaines civilisations ont compris, bien avant nous, qu’à partir de la Matière que nous sommes, nous avons la possibilité d’élever notre conscience au Céleste et à la Quintessence.
Le Tarot
Ce jeu de « divination » est une analogie bien connue à notre époque, parce que nous nous interrogeons de plus en plus sur la Conscience et l’Existence. Des réponses nous y sont inspirées et nous permettent d’avancer en pensant que tout est en accord avec l’Univers. En effet, le Tarot un bel « outil » de travail sur Soi qui, à mon sens, ne doit pas être dénaturé ni détaché de sa fonction première, c’est-à-dire que le consulter ne doit pas être une façon de s’en remettre à une entité puissante autre que nous-même. Ses archétypes sont des analogies qui nous font comprendre les rôles que nous jouons et, que nous soyons en train de « consulter » le jeu classique de Marseille ou le jeu Abogon, par exemple, nous aurons toujours les réponses dont nous avons besoin. Ceci s’explique par le simple fait que c’est notre Inconscient qui fait apparaître le tirage et qui en influence le décodage. À tel point que j’ai remarqué préférer me tirer les cartes avec le jeu Abogon qu’avec d’autres, pour la simple raison que je le trouve plus chaleureux. Mon Inconscient y trouve alors matière à toujours découvrir une nouvelle source d’encouragement.
Pour ouvrir…
Ces huit exemples d’analogies en Hermétique du Réel pourraient être encore plus développés et des milliers d’autres peuvent se trouver, car nous vivons dans l’analogie, sans même nous en rendre compte : c’est là le grand secret dévoilé qui dissout l’Hermétique. Le langage des Oiseaux existe pour nous aider à les saisir ; à force de le « pratiquer », vous constaterez que tout est absolument logique.
Photo C Edrei