Commencer à désenclencher la peur
Pour faire suite à mon article sur la peur de la semaine dernière et dans l’envie de vous donner une suggestion pour vivre la peur « autrement », pour commencer à désenclencher la peur donc, voici un article pratique dans lequel vous allez cheminer de la « peur négative » à la confiance. Ça n’a l’air de rien, mais je vous invite à tester quand même…
Donc, si vous avez peur de quelque chose comme de ne pas trouver un travail, de ne pas être aimé, de manquer de ci ou de ça… :
1. Pensez à la vraie définition du mot « Peur »…
… au travers du langage des Oiseaux, qui est la Mentalisation, la Pensée, si vous préférez (« P »), de l’Heur (ce qui advient, l’événement), sans aucune connotation négative, ni même positive, du reste, ce qui est propre à tous les mots analysés au travers du langage des Oiseaux (et qui fera l’objet d’un prochain article).
Donc, la peur représente juste (j’insiste autant pour moi que pour vous), dans sa définition réelle et non consensuelle, le fait de mentaliser un événement passé, présent ou à venir. Et si nous mentalisons, imaginons, si vous préférez, un événement en tant que danger potentiel, alors, en clair et en familier : « On est mal barrés. »
Et, au passage, comme l’énonce la Première Loi universelle : « Le Tout est Esprit ; l’Univers est Mental. »
2. Pensez aux meilleurs moments de votre vie : avec ou sans peur ?
Une fois ceci posé, pensez à votre âge, quel qu’il soit : 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans et plus (et même surtout passé le demi-siècle, car il est temps de réfléchir…). Repassez votre vie en quelques secondes. Vous vous rendrez compte que les meilleurs moments, les moments les plus fluides, les plus « réussis », étaient ceux pendant lesquels vous n’aviez pas cette « peur négative ». Bingo !
Vous vous rendrez compte aussi que si vous êtes toujours vivant, c’est que la Vie prend soin de vous car, au-delà des « emmerdes » de toutes sortes, vous êtes toujours là. Re-Bingo ! (Les personnes maltraitées par la Vie me rétorqueront « oui, mais, regarde mon état, tu crois quoi ? » Je ne crois rien, je commence à comprendre, depuis que je « pratique » le langage des Oiseaux, que nous avons tous effectivement choisi notre cheminement et que là où nous en sommes correspond à ce que nous avons prévu de vivre. C’est rude à lire, je sais, cela me l’a fait aussi. C’est encore un autre sujet, délicat, que j’aborderai dans un prochain article.)
3. « Je suis bien plus que ce que je crois être »
Une phrase que je me suis répétée des dizaines de fois pendant une période de ma vie. Du reste, pour celles et ceux qui souhaitent se l’imprimer chez eux, illustrée d’une de mes graphies, cliquez ci-dessous pour la télécharger.
Oui, nous sommes plus que ce que nous croyons être parce que nous sommes chacun issu et partie de la Création, du Grand Tout, Force de Vie. Si nous sommes incarné sur cette Terre, c’est parce que nous en avons besoin au niveau individuel, mais aussi parce que les autres ont besoin de nous. Et c’est la même chose pour tout le monde.
Il est donc primordial d’en prendre conscience et de vivre avec ceci en tête et bien placé au chaud dans notre cœur.
4. Comprendre que personne n’est seul
Autre pensée, que je qualifie de « peur positive » : nous ne sommes pas seul. En effet, la Création, dont nous sommes issu et partie, est donc avec nous, en nous. Ce qui nous donne une force absolue. Nous avons la puissance du Grand Tout en nous (vaste sujet qui se retrouve expliqué en substance dans mes articles et mon livre Qu’est-ce que le langage des Oiseaux ?).
5. Revenir à la confiance « originelle »
Voici l’astuce. Une fois que les quatre premières étapes sont passées, intégrées, nous pouvons revenir à la confiance originelle. Je l’appelle ainsi car, lorsque nous sommes nés, à l’origine de notre arrivée en tant que bébé, nous avons tout de suite fait confiance à ceux qui ont tenu notre corps entre leurs mains, à ceux qui nous nous nourrissaient (au propre comme au figuré) et à la Vie dans son ensemble. C’est cette confiance originelle qui a fait de nous qui nous sommes, moi aujourd’hui en vous écrivant, vous aujourd’hui en me lisant.
Sans cette confiance incontournable, rien n’aurait été possible. En tout point de notre vie. Comprenons, intégrons que nous avons fait confiance à ce Grand Tout, cet immense Inconscient, impossible à nous représenter certes, mais qui nous guide au travers des fonctions vitales de notre corps et de notre intuition.
Comprenons, intégrons que nous avons tout intérêt à revenir à cette confiance originelle. Celle qui nous fait par exemple imaginer les choses dont nous avons envie, sans chercher dans l’extrême détail à savoir comment nous y arriverons, et à constater que ces choses non seulement se réalisent, mais en plus adviennent facilement.
De la même façon que nous avons déjà fait confiance à la Vie pendant tant d’années, continuons à le faire. En prendre conscience est déjà un grand pas de fait. Il y a juste à y penser, à le conscientiser et le reste suivra. Oui : faire confiance pour apprendre à faire confiance…
6. Dans cette confiance, vivre au mieux et laisser faire la Vie
Dernier point, et non des moindres : laisser la Vie s’actionner en notre faveur. C’est-à-dire émettre une intention, même compliquée, et laisser venir les solutions et les opportunités. Ne pas chercher à forcer la main à qui que ce soit ni de quelque manière que ce soit.
Si l’intention est juste, alors la Vie nous donne les solutions et les facilités nécessaires pour la réaliser. En revanche, si nous nous retrouvons face à un mur (ou des murs), c’est que la Vie nous signale qu’il faut considérer les choses autrement.
Voici cet article « Commencer à désenclencher la peur » terminé.
S’il y a une chose à retenir, ou plutôt deux :
– la peur est juste la mentalisation d’un événement ;
– retrouver et/ou rester dans la confiance absolue de la Vie.
Hauts les cœurs et bonnes journées à tous !
PS : Pour les personnes proches de Vannes, mon atelier d’écriture du samedi 21 septembre prochain abordera le sujet : « L’expression de notre inconscient au travers du langage des Oiseaux »
Photo : C Edrei
